Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Post-Scriptum, Gildas Richard
Archives
13 mars 2005

Chronique sur les fils à papa

Dans ce terrifiant jeu des 7 familles, les chats ne font pas des chiens. Chez les Despotes, Tyrans, Césars, Dictateurs, Autocrates, Satrapes et Absolutistes, le pouvoir ne change pas de nom, quelque soit la pioche. A Pyongyang, il y avait Kim Il-sung, le père. Décédé en 1994, c'est aujourd'hui son rejeton Kim Jong-il qui fait son Saddam en défiant le monde dans une interminable partie de poker menteur : du pétrole et de la nourriture contre la promesse du commencement d'un début de projet de démantèlement… A Damas, il y avait Affez, le père fouettard à la fine moustache diplomatique. Aujourd'hui, c'est Bachar, le fils, autre moustache, même stratagème assassin : un peuple sous le joug, un pays et son annexe, le Liban.  A Lomé, il y aura eu en quatre décennies le papa flingueur, général de son Etat. Dans l'ordre des choses, il y aura Faure qui n'est rien d'autre que le fils de son père Eyadema. Tout comme Laurent-Désiré l'était de Joseph Kabila en République Démocratique du Congo. Du coup, on en vient à souhaiter que les fils de ces papas-là finissent comme Hannibal Khadafi : voyou dans les palaces parisiens. C'est pas bien élevé, mais au moins, y'a pas mort d'hommes.

PS : Hannibal, c'est un surnom ! A l'état civil, le chéri du général se prénomme Motassim Bilal. Et non seulement il fait le con mais en plus il tape sa nana. 

Publicité
Commentaires
Post-Scriptum, Gildas Richard
Publicité
Publicité